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ENTROPIE II et IV

Lia Giraud
Triptyques en impression double encrage, détails de la Canopée.









Les Algaegraphies sont des images vivantes formées par des micro-algues. Ces organismes s’organisent dynamiquement en fonction de la lumière à laquelle ils sont exposés. En s’agglomérant, les cellules forment les différentes densités de l’image. La série des Entropies est formée à même la vitre d’un scanner, dans un aquarium plat contenant des micro-algues en solution. Celle-ci est ensuite scannée trois fois comme un ektachrome de grande dimension.

La Canopée met en scène un écosystème artificiel luxuriant qui abrite différents spécimens urbains. Ce paysage nous invite à réfléchir à notre positionnement face au monde naturel et à la cohésion de cet ensemble « écologique » en devenir.

La Canopée « en live » sera visible du 21 janvier au 27 février 2016 dans l’exposition PhotonFutur.


Entropies II et IV
Lia Giraud

Crédits :
Réalisation : Lia Giraud
Aide à La réalisation : Olivier Goulet
Système de prise de vue Sérielle : Olivier Gade
Conseil scientifique : Claude Yéprémian

Canopée « en live »
Lia Giraud / Benoit Verjat

Crédits :
Installation algaegraphique : Lia Giraud
Dispositif Exposer/Flasher : Benoit Verjat & Lia Giraud
Développement électronique : Alexandre Saunier
Conseil Scientifique : Claude Yéprémian

Les recherches de Lia Giraud sont menées dans le cadre du doctorat SACRe PSL Research University, avec le soutien de l’EnsadLab « Réflective Interaction » et du laboratoire CCE du Muséum National d’Histoire Naturelle.







Biographie
Lia Giraud

Lia Giraud est photographe/vidéaste artiste-chercheuse, née en 1985 à Paris.

Depuis 2013 elle est doctorante au sein du programme “Sciences, Art, Création, Recherche” (PSL*) et étudiante dans l’axe de recherche « Reflective interaction » (EnsadLab). Elle débute ses études à l’École nationale supérieure d’art de Cergy-Pontoise (ENSAPC) et poursuit sa formation à l’EnsAD dans le secteur photo-vidéo dont elle sort diplômée en 2011.

Nourrie par la pratique documentaire, ses premiers travaux engagent une réflexion sur l’image et le rôle qu’elle occupe dans notre construction de la réalité. Elle s’intéressera notamment à l’influence des nouveaux modes de représentations numériques et à la façon dont ils côtoient notre sphère biologique. En 2010, elle crée en collaboration avec le biologiste Claude Yéprémian (Muséum National d’Histoire Naturelle) le procédé d’Algaegraphie qui s’imposera comme manifeste de ses recherches. Cette première expérience en laboratoire marque un tournant dans son processus de création qui se caractérise désormais par une pratique entre Arts et Sciences. Ses projets se construisent en lien étroit avec des équipes de chercheurs dépendant d’institution telles que l’Institut Curie, l’ENS, l’UPMC, le MNHN, la Paillasse. Dans ses travaux plus récents, Lia Giraud utilise les processus biologiques comme outils opérants de l’œuvre. Ces dispositifs hybrides s’attachent à offrir une expérimentation sensible et réflexive du vivant à l’ère où se déploient les sciences et techniques.

www.liagiraud.com